De la salle de réunion, à la salle d’accouchement, sur les réseaux sociaux, dans les couloirs des écoles, dans les loisirs, le “ Catfight” est à l’œuvre.
Un phénomène de crêpage de chignons, enveloppant plans machiavéliques, rumeurs et intimidation.
85% des femmes semblent comparer toutes les sphères de leur vie à celles des autres : apparence, réussite, pouvoir, amour, tout y passe.
Comment cela se fait-il et quelles en sont les conséquences ?
De nombreux constats montrent que la rivalité féminine n’était pas réservée au milieu professionnel, mais qu’elle s’infiltrait partout : En amitié, entre fratrie ou encore relations mères-filles.
Il y a cette énergie qui survient parfois entre deux femmes, telle une compétition sous-jacente, une comparaison malsaine, bien souvent sans véritable raison.
Comment expliquer ce comportement toxique ?
Contrairement aux hommes dont la rivalité est acceptée, voire valorisée, la rivalité féminine est taboue. On attend généralement des femmes qu’elles soient douces et gentilles comme de la soie vis-à-vis d’autrui. Elles sont donc privées de colère et plutôt que de dire les choses, elles nourrissent les non-dits, les rancœurs, finissent par colporter des rumeurs et des ragots qui sont des armes redoutables. Elles choisissent de contourner, de ne pas se confronter et prennent la voie du passif-agressif.
De plus, elle peut aller jusqu’au “burn-out” professionnel, à la rupture amicale, voire à une rupture familiale : une jeune femme qui fui le domicile familile à 18 ans parce que sa mere, narcissique, est jalouse d’elle et ne peut supporter la féminité de sa fille qui la renvoie à son age, au vieillissement ineluctable, à la menopose.
De ce fait, la rivalité féminine et la médisance peuvent détruire des vies.
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